samedi 25 novembre 2006

sans commentaires

"les propos racistes, quelque soit leur nature, sont honteux et indignes et doivent être condamnés"

Jacques Chirac, 24/11/06

"Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs [...] Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler... si vous ajoutez le bruit et l'odeur, hé bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela... "
Jacques Chirac, 19/06/91

dimanche 19 novembre 2006

L'Auberge Espagnole - Les Poupées Russes

‘06
FRI 11-17
22 : 42

ceci est l’article que je n’écrirai pas sur l’Auberge Espagnole.
j’veux repartir je veux vivre viens avec moi

« pourquoi ‘faut arrêter de rêver ? »
« c‘est dingue comme ces moments supra cons, sont forts, un truc qui dure en tout et pour tout 12 secondes dans ta vie et qui te reste gravé profondément pour tout le restant de tes jours »
« c’est en partant loin avec quelqu’un qu’on peut savoir si on est proche »
Les Poupées Russes

samedi 18 novembre 2006

Un Amour de Parpot

KIF_4534

« […] j’ai commencer à penser à toi quand tu n’étais pas là, puis à penser tout le temps à toi au point que rien n’avait plus d’importance que la prochaine fois où j’allais te voir. Mais je savais pas que c’était cet état de manque qu’on appelle l’amour, parce que dans les livres c’est toujours raconté différemment, avec d’autre mots et dans la vérité de la vie, c’est finalement plus simple d’être amoureux et plus pénible aussi »

Alain Monnier

Vous les croisez tous les jours, ces éclopés de la vie, paraplégiques, sourds, muets, unijambistes ou manchots, mais aussi ces “insuffisants d’esprits”. Vous savez, tous ces gens dont vous détournez le regard quand vous les croisez dans la rue par ce que votre maman vous l’a toujours répété quand vous étiez petit(e) : « Ne regarde pas comme ça ce monsieur en chaise roulante, c’est pas bien ! ». Ne vous êtes-vous jamais demandé ce qu’est leur vie lorsqu’ils descendent du train, qu’ils tournent au coin de la rue ? Est-ce qu’il existe des employeurs qui ont bien voulut leur donner une chance de s’intégrer à la société, est-ce qu’il existe des hommes ou des femmes qui ont bien voulu leur ouvrir leur cœur. Moi, je ne sais pas, mais Alain Monnier a essayé de s’imaginer. Il n’a pas pris des personnages “hors du commun”, pas de trisomique aux capacités divinatoires, pas de multimillionnaire mutilé par un psychopathe sadique, payant des tueurs à gages professionnels armés jusqu’aux dents pour assouvir sa vengeance, non juste une jeune fille coincée sur un fauteuil roulant à cause d’un banal feu rouge grillé. Pas de services secrets, pas de F.B.I., juste les couloirs du Ministère des Affaires Intérieures. Un livre humain et touchant, qui saura peut-être vous faire revoir le sens du mot “pardon”.

Lucky Number : Slevin


Parfois je me demande, quel genre de personnes inventent les scénarii de films. Alors j’imagine un mec complètement farfelu, échevelé, tapant sur une vielle Remington déglinguée, dans une chambre d’hôtel miteuse et complètement délabrée, ou bien un autiste cloîtré dans un monde où le chemin le plus court entre deux points est la montagne Russe et où lorsque tu mets le pied dans le gouffre d’une bouche d’égout et ben tu te retrouves dans les bras d’une belle jeune fille au lieu de pester sur ton pantalon déchiré et puant… C’est ce que j’ai pensé lorsque j’ai vu L’Armée des 12 Singes, Memento, Fight Club aussi, et tant d’autre encore. C’est aussi ce que j’ai pensé quand j’ai vu Lucky Number : Slevin. Une fois qu’on a vu la fin, essayer de raconter le synopsis paraît désuet, et très compliqué surtout que l’intérêt n’est pas là. Disons que ce film vaut le coup d’être vu pour son scénario, pour ses acteurs, Lucy Liu tout a fait charmante, Morgan Freeman classieux, Bruce Willis mystérieux, un peu comme dans Incassable, et bien sur l’acteur principal, Josh Hartnett, qui cache bien son jeu, et c’est le moins qu’on puisse dire, et pour son réalisateur, Paul McGuigan, qui nous montre ça de façon très agréable.