dimanche 20 mai 2007
vendredi 18 mai 2007
Je vais bien, ne t'en fais pas
J’ai lu quelque part que Kad Merad s’était vraiment révélé comme acteur (dramatique) dans La Tête de Maman, je ne l’ai certes pas [encore] vu mais ces critiques n’ont peut-être pas [bien] vu Je vais bien, ne t’en fais pas. Un superbe film sur la douleur d’une famille et les rapports entre les gens (bon, c’est un peu toujours le cas dans ce genre de films). Mélanie Laurent revêt son rôle comme une princesse revêtirait une robe de soirée. Un film vraiment superbe, qu’il faut savoir apprécier sans trop se poser de questions sur le réalisme de la situation, bercé par la musique d’AaRON.
Paris, je t'aime
Paris je t’aime ou comment 21 réalisateurs nous offrent leur point de vue sur la capitale française à travers 18 courts-métrages, axés autours d’un quartier. Certains réalisateurs sont connus, d’autres moins, et ce ne sont pas les premiers qui marquent le plus. Même si les frères Coen donnent, à travers le personnage joué par Steve Buscemi, une vision grinçante, comme ils savent si bien le faire, d’un Paris aux mœurs bien cruelles ou Gus Van Sant qui, une fois de plus, prend le parti de la différence, on retiendra les autres, ceux qui se démarquent par des histoires souvent poignantes, pour ne pas dire poignardantes, à l’image de la Place des Fêtes que nous raconte Olivier Schmitz. On sent d’ailleurs une envie de mettre l’accent sur la diversité culturelle et ethnique de Paris, même si l’esthétique est souvent trop propre, on plonge dans un quartier asiatique (Porte de Choisy, Christopher Doyle) surréaliste, après une leçon de tolérance religieuse qui porte à remettre en cause ses préjugés sur les musulmans (j’ai pas dis arabes…)(Quais de Seine, Gurinder Chadha). On peut se demander, parfois, quel est le rapport entre le court-métrage et le quartier qu’il est censé illustrer, voir même avec Paris. On peut se demander et on peut ne pas trouver de réponse, ça ne nous empêchera pas d’avoir le coeur serré après l’histoire de Nihoburo Suwa (Place des Victoire), ou celle d'Isabel Coixet (Bastille). Dans le tas de ceux qui ne peuvent rien faire comme les autres on notera l’histoire marrante des deux mimes et une tentative plutôt décevante, à mon goût, de revoir Dracula à la sauce Sin City (Quartier de la Madeleine, Vincenzo Natali, avec Elijah Wood). On parlera souvent anglais (quand on parlera), et on remarquera pour finir l’histoire profondément touchante d’une postière américaine, qui d’ailleurs est en décalage total avec l’image qu’on peut se faire de l’américain moyen, et c’est pas plus mal, en vacances en France, qui doit être le court-métrage le plus simpliste mais aussi le plus réussi (14e arrondissement, Alexander Payne).
J’ai fait un tour rapide, j’en ai oublié, mais chacun verra à travers ces courts-métrages Paris à sa façon. Enjoy.
samedi 12 mai 2007
Les Joyeux Bouchers
"C'est le tango des bouchers de la Villette
C'est le tango des tueurs des abattoirs
Faut qu' ça saigne
Faut qu' ça saigne
Faut qu' ça saigne
Boris Vian
samedi 5 mai 2007
Pour tant qu'il y aura des hommes
« Je pense que l’humanité n’est pas nécessairement la favorite de la nature, que l’humanité peut très bien disparaître, que nous ne sommes pas une espèce sacrée, qu’il y a eu dix millions d’espèces animales jusqu’ici tandis que neuf millions ont été éliminés. On n’est pas une espèce élue comme on l’a cru pendant longtemps, la nature peut très bien se passer de nous. »
Nuit et goulags, charniers et brouillard. Dans la nuit les feux d’artifices projettent les ombres de la Kolima, d’Hiroshima et des trains pour Auschwitz, plutôt que le premier pas d’un homme sur la lune. Einstein tire la langue ou la beauté d’un Lagardère. Mais l’une des ruses de l’histoire veut que les siècles commencent et finissent là où ils veulent. Ainsi de Sarajevo à Sarajevo notre siècle a pris fin dans les débris de la chute du mur de Berlin. Fini le siècle des grandes impuissances, voici venu le siècle de l’évidence. Fin de l’histoire, pensée unique, nouvel ordre mondial. “Plus rien à voir, circulez.” Nous avons obtempéré, nous circulons, sans rien voir. »
mardi 1 mai 2007
Sarko mot à mot
Voici deux liens et si ils s'averaient ne plus fonctionner par quelque sorcellerie que ce soit vous pouvez toujours essayer emule ou ce genre de logiciel.
Lien n°1
Lien n°2