Gene Vincent
mercredi 29 février 2012
There is someting on your mind
dimanche 19 février 2012
samedi 18 février 2012
La Haye
Courant, courant à contre courant du cours du temps
Je m’enfuie
La technologie, les hommes, leur envie et les femmes
La vie et les drames
Tout cela ne me touche plus
J'effleure la grève et le froid mordant me dévore
Et en face de cette jetée lugubre
Une armée de chimpanzés se dresse
Les chevaux passent, ainsi que les photos
Mais alors que ces premiers se détachent à l'horizon
Les secondes s'accrochent à mes souvenirs
Il n'y a pas d’échappatoire
Courir, trébucher, tomber et se relever
Du sable plein la bouche et l'émaille qui craque
Le goût salé de la tristesse ruisselle le long de mes joues
Ni le violet, ni les coquillages, encore moins mon corps esseulé
Rien ne sera jamais plus comme avant
Pas même le futur
Et les mouettes picorent dans l'écume gelée
Et les mouettes picorent dans l'écume gelée
Je m’enfuie
La technologie, les hommes, leur envie et les femmes
La vie et les drames
Tout cela ne me touche plus
J'effleure la grève et le froid mordant me dévore
Et en face de cette jetée lugubre
Une armée de chimpanzés se dresse
Les chevaux passent, ainsi que les photos
Mais alors que ces premiers se détachent à l'horizon
Les secondes s'accrochent à mes souvenirs
Il n'y a pas d’échappatoire
Courir, trébucher, tomber et se relever
Du sable plein la bouche et l'émaille qui craque
Le goût salé de la tristesse ruisselle le long de mes joues
Ni le violet, ni les coquillages, encore moins mon corps esseulé
Rien ne sera jamais plus comme avant
Pas même le futur
Et les mouettes picorent dans l'écume gelée
Et les mouettes picorent dans l'écume gelée
mardi 14 février 2012
Cléo de 5 à 7
"—Moi c'est plutôt mourir pour rien qui me désole. Donner sa vie à la guerre, c'est un peu triste, j'aurai mieux aimé la donner à une femme, mourir d'amour.
—Vous n'avez jamais été amoureux?
—Oh, si des tas de fois, mais jamais autant que j'aurais voulu, à cause des filles. Vous savez comme elle sont elles aiment et puis, total, elles aiment qu'on les aime. Elles ont peur de tout, de se donner à fond, d'y laisser une plume ou deux, d'être marquées. Elles aiment à moitié, elles s'économisent. Leur corps c'est comme un joujou, c'est pas leur vie. Alors moi aussi je m'arrête en route, je débraye."
dimanche 12 février 2012
Fuite
Luxembourg - Bruxelles, 31/01/2012
samedi 11 février 2012
Plexus
"Tu sais, il est facile d'aller travailler tout les jour. Le difficile est de rester libre."
"«Tu as pleuré cette nuit dans ton sommeil.» disait Mona.
Et moi de répondre :
«Vraiment? Je ne m'en souviens pas.»"
Elle savait que je mentais. Elle se sentais malheureuse à la pensée que sa présence seule ne suffisait pas à me rendre heureux. Souvent je protestais bien qu'elle n'eût pas dis un mot.
«Je suis heureux, ne le vois-tu donc pas? Il ne me manque pas une seule chose au monde.»"
"—Je vais me coucher, dit-il. Je vais traiter ça par le rêve.
—Traiter par le rêve?
—Bien sûr, ne le fais tu jamais, traiter les choses par le rêve? Tu fermes les yeux et puis tu arranges tout comme tu voudrais que ce soit. Tu t'endors et tu rêve que c'est vrai. Le matin tu n'as pas le mauvais goût dans la bouche. Je l'ai fait des millier de fois."
Henri Miller
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