mardi 29 août 2006

Masked & Anonymous


Ce film est loin d’être un block-buster même si son casting laisse penser le contraire, on retrouve beaucoup d’acteur de The Big Lebowski tels que Jeff Bridges et John Goodman, mais le grand intérêt des ce film est incontestablement Bob Dylancampant le rôle principal. Pour ceux qui s’intéressent au personnage de Dylan, j’ai trouvé de nombreuses similitudes entre le rôle qu’il joue, c’est-à-dire Jack Fate, un chanteur de folksongs, et sa vie. Le film se déroule à notre époque mais dans un monde corrompu (encore plus) et ravagé par les guerres de religions, et l’absurdité du film n’est qu’une image de l’absurdité de ces guerres. Jack Fate est libéré de prison, où il avait été enfermé pour d’obscures raisons, pour participer à un concert « caritatif ». Autour de lui beaucoup de gens vont s’agiter. Aux chapitre des similitudes et détails intriguant, Jack Fate aurait un mystérieux frère jumeau, aurait une réputation toute aussi forte que son acteur, quoi que un peu estompé par les années passées derrière les barreaux, des chansons en commun avec lui aussi et un comportement…, le comportement de celui qui est dans son monde, que les mots qu’on lui adresse ne font que glisser sur son visage, fermé et fatigué, sans l’atteindre, et ses répliques aussi…, mais je ne sais pas si Dylan serait capable de jouer au autre rôle que le sien. Une autre bonne raison de voir le film est la version a capella de The Times There Are A-Changin’ par une gamine, à pleurer tellement c’est beau, et aussi le personnage joué par Penelope Cruz, assez troublant. Un film qui n’a sûrement pas connu le succès escompté mais qui ne manque pas d’intérêt pour autant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire