"Je venais juste d'avoir trente ans et brusquement la vie prenait un goût de vieille gomme à mâcher. Je me suis demandé si j'avais encore une chance de maîtriser la situation. J'avais conscience de tout ce que cela m'avais coûté, il me semblait que j'avais réussi à bâtir quelque chose et que je pouvais m'y appuyer. Je me fichais pas mal des réflexions désabusées de mon père sur la question. Je n'éprouvais pas de fascination particulière pour le chaos, j'étais un type normal, je n'écrivais pas des livres."
Philippe Djan
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