samedi 18 novembre 2006

Un Amour de Parpot

KIF_4534

« […] j’ai commencer à penser à toi quand tu n’étais pas là, puis à penser tout le temps à toi au point que rien n’avait plus d’importance que la prochaine fois où j’allais te voir. Mais je savais pas que c’était cet état de manque qu’on appelle l’amour, parce que dans les livres c’est toujours raconté différemment, avec d’autre mots et dans la vérité de la vie, c’est finalement plus simple d’être amoureux et plus pénible aussi »

Alain Monnier

Vous les croisez tous les jours, ces éclopés de la vie, paraplégiques, sourds, muets, unijambistes ou manchots, mais aussi ces “insuffisants d’esprits”. Vous savez, tous ces gens dont vous détournez le regard quand vous les croisez dans la rue par ce que votre maman vous l’a toujours répété quand vous étiez petit(e) : « Ne regarde pas comme ça ce monsieur en chaise roulante, c’est pas bien ! ». Ne vous êtes-vous jamais demandé ce qu’est leur vie lorsqu’ils descendent du train, qu’ils tournent au coin de la rue ? Est-ce qu’il existe des employeurs qui ont bien voulut leur donner une chance de s’intégrer à la société, est-ce qu’il existe des hommes ou des femmes qui ont bien voulu leur ouvrir leur cœur. Moi, je ne sais pas, mais Alain Monnier a essayé de s’imaginer. Il n’a pas pris des personnages “hors du commun”, pas de trisomique aux capacités divinatoires, pas de multimillionnaire mutilé par un psychopathe sadique, payant des tueurs à gages professionnels armés jusqu’aux dents pour assouvir sa vengeance, non juste une jeune fille coincée sur un fauteuil roulant à cause d’un banal feu rouge grillé. Pas de services secrets, pas de F.B.I., juste les couloirs du Ministère des Affaires Intérieures. Un livre humain et touchant, qui saura peut-être vous faire revoir le sens du mot “pardon”.

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