samedi 15 août 2015
Lightsearcher
mardi 13 mai 2014
Paris - skate - VX - Bordeaux -Japon - San Francisco
lundi 14 avril 2014
Paris — skate — San Francisco
dimanche 6 avril 2014
Laissez-nous errer
mercredi 6 février 2013
Portfolio

mercredi 5 décembre 2012
L'émeute tranquile d'Éric Antoine
J'ai découvert Éric Antoine quand je lisait des SuGar, il y publiait des photos de skateboard, à l'époque où l'argentique coûtait cher, surtout lorsque la séquence était plus recherchée que le cliché seul, mais aussi où les boîtiers numériques, rares, étaient difficilement abordables. Éric Antoine faisait des photos donc, et n'a pas arrêté, toujours plus à la recherche du cliché qui compte. Non pas celui pris à la va vite avec son téléphone portable, ou avec le dernier reflex 25 mégapixels qui va remplir de photos le disque dur de votre ordinateur sans que vous ne preniez réellement le temps de les regarder, mais celui que vous aurez préparé, celui dont la beauté et la simplicité vous aura touché, celui pour lequel vous aurez été prêt à passer plusieurs heures pour le développer, plusieurs années pour apprendre une technique photographique ancienne, l'ambrotype. Un joli mini-documentaire, laisse la parole au photographe, afin de justifier des gestes à la précision d'orfèvre.

samedi 3 novembre 2012
Global gâchis : Le scandale mondial du gaspillage alimentaire
Vous en avez peut être entendu parler lors de sa diffusion sur Canal + il y a quelques semaines, ce documentaire mérite vraiment d'être vu. Même s'il pointe du doigt ce que tout le monde sait, les images peuvent parfois pousser à se comporter différemment. En plus de sensibiliser le consommateur aux gâchis ménager (celui-ci sur lequel nous avons l'influence la plus directe), au gâchis industriel (sur lequel on peut avoir une influence en tant que consommateurs, mais c'est pas gagné), il donne aussi quelques astuces, tel que ne pas mettre ses légumes en bas de son réfrigérateur (astuce ou aberration de conception du frigo?). Prenez-en de la graine, ça se conserve indéfiniment!

dimanche 19 juin 2011
Temporary Valparaiso - Version longue
dimanche 3 avril 2011
Searching for the wrong eyed Jesus
"It was a peculiar awakening that if you look directly at something it's inapprehendable. Sometime you've got yto look away before you can achieve something"
Jim White
jeudi 17 mars 2011
mercredi 8 décembre 2010
Qui sera le maître?
Pas grand chose à dire pour ce billet, toute la présentation à déjà été faite ici (en fin de post). Je l'attendais, mais je ne pensais pas qu'elle serait mise en ligne. Double bonne surprise en somme!
mercredi 3 novembre 2010
Skate France / PLANK
Voici un documentaire qui raconte le skate en France autour de trois villes phares : Paris, Lyon et Marseille et des ses acteurs. Un documentaire assez complet notamment par son casting faisant intervenir d'une part les gens qui on rendu le skate populaire en France (ou plutôt rendu la France populaire dans le monde du skate), et dont on (et moi en tête de liste) se demandait ce qu'ils étaient devenus (Stéphane Larance, Samir Krim, etc.), et d'autre part la nouvelle génération (Joseph Biais, Samuel Partaix...). Pour les gens qui voient encore le skateboard comme de la dégradation de biens publics ou une activité puérile consistant à se rouler par terre et user ses vêtements, pourront, s'ils en ont la patience, découvrir que derrière tout ça se cache un microcosme créatif, un monde social et beaucoup de passion à partager.
Je vous prie de faire preuve d'un peu de patience et de ne pas tenter d'égorger la fille de la publicité, votre ordinateur pourrait en pâtir.
Voici un autre documentaire, sur Nassim Guammaz, jeune skateur d'origine marocaine vivant aux Pays-Bas. Nassim aurait pu faire du football, ou retourner au Maroc avec son père, mais non, là encore, le skateboard est un peu plus qu'un simple jeu.
Exit through the Gift Shop
Mosaïque, rappelant l'oeuvre d'Invader, Strasbourg, 2010
Banksy (prononcez benk-si), phénomène anonyme du street art, connu pour ses peintures au pochoir, ses collage et ses graffitis sur les murs des villes du monde entier, d'un cynisme mordant et qui à visiblement une dent (de rat?) contre la société, plus particulièrement la guerre, a réalisé un film.
Rappels des faits : au delà des dessins, Banksy à défrayé la chronique par diverses autres actions :
- le piratage de 500 exemplaires de l'album de Paris Hilton, remplacé par une copie, soigneusement mixé par Danger Mouse, pochette top-less, nom des pistes changé, tête remplacé par une tête de chien et autres fioritures,
- la pose d'une poupée gonflable représentant un prisonnier de Guantanamo, menoté et cagoulé à Disneyland,
- écriture de "We are bored of fish!" (On en a marre du poisson!) dans l'enclos aux pingouins d'un zoo,
- des sculptures comme la cabine téléphonique assassinée, où d'autres plus d'actualité et plus ludiques, comme le manège BP,
- enfin très récemment, il a collaboré au générique des Simpson, il n'y a rien de plus cruel que la réalité...
Son dernier forfait est donc ce documentaire sur l'art de rue, mais comme notre anglais ne peut rien faire comme tout le monde et se complait à brouiller les pistes, au lieux de simplement présenter les acteurs de cette scène on ne peut plus underground, il fait graviter tout ses protagonistes autour d'un personnage, un Français nommé Thierry Guetta (son nom déjà laisse supposer une supercherie). Thierry Guetta, après avoir commencé sa carrière au Etats-Unis en revendant des t-shirts vintages, plonge dans la scène de l'art underground en raison de son obsession quasi compulsive à filmer 24h sur 24 et de son cousin l'artiste français Invader (nom dû aux mosaïques représentant des extra-terrestres inspirés du jeu Space-Invaders, collées un peu partout dans les grandes métropoles). De fil en aiguille l'homme se lance dans une carrière d'artiste de rue, et devient extrêmement célèbre, allant jusqu'à réaliser des expos gigantesques à Los Angeles ou Paris, ou encore faire la pochette du dernier album de Madonna.
La question est : qui est Thierry Guetta, alias Mr. Brainwash, est-il réellement l'homme extrêmement motivé, surproductif, quoique très naïf, que veux nous montrer Banksy? Ou bien est-ce un acteur (ou collaborateur) du réalisateur, qui aurait prêté son image dans le but de créer un personnage fictif (car Thierry Guetta dispose d'un identité bien présente sur la toile, Facebook, bio wikipédia, etc.). Je me pose réellement la question, et la toile malgré son immensité et sa richesse, ne répond pas à mon interrogation...
Dans le film on peut voir des image de type VHS, un Thierry Guetta plus jeune, rencontrant les différents artistes du film, participant à des collages. On peut voir sa femme, ses enfants, ses parents. On peut le voir le jour de la pose du mannequin de Guantanamo à Disneyworld. On peut le voir acheter un immense bâtiment désaffecté a L.A. et le transformer en expo géante. On peut le voir embaucher des graphistes à la pelle pour faire ses oeuvres (lui n'en donne que l'idée). On peut le voir devenir invivable, se péter la jambe et donner des interviews...
Avec un peu de recul, on se dit que tout ça est possible, aujourd'hui tout peut-être créé, on peut utiliser du maquillage, mettre un effet VHS sur des images récentes (il y a des ordianteurs qui traînent en arrière plan parfois bien plus récent que l'"archive" voudrait le faire croire...), détourner des vieilles vidéos, convaincre un très bon copain qui n'a aucun profil sur internet (ou bien effacer toutes les informations qu'on peu trouver sur lui) de jouer le jeu, aller à Disney et faire croire qu'on y était le jour de la pose de la poupée, mais c'est ENORME, presque trop énorme pour être croyable, pour qu'il n'y ai eue aucune fuite...
Toujours pas de réponse à ma question mais je crois bien que le mystère est encore plus intrigant, en tout cas si c'est vrai ça frise le grand art, sinon ça reste un très bon documentaire!
mercredi 13 octobre 2010
De l'aube à l'aube
Cet été a vu la diffusion sur France Inter un extrêmement bon documentaire sur le feu Alain Bashung, au rythme d'un épisode par semaine pendant dix semaines. Au début je comptais vous présenter ça sous la forme de citations, histoire d'aguicher votre curiosité, mais comme j'ai écouté les épisodes à vélo durant mes voyages quotidiens dodo-boulot et boulot-dodo, il me fut difficile de prendre des notes, et, sur dix heures de bande audio, je suis bien embêté maintenant pour retrouver lesdites citations.
Malgré tout, ce documentaire vaut vraiment le détour, les participants sont très bien choisi, beaucoups de gens l'ayant cotoyé, sa famille, ses femmes, ses amis, ses musiciens... enfin bref à écouter, et pour cela cliquez sur la photo.
Je vous recommande aussi le documentaire sur Nougaro, que vous trouverez ici.
lundi 11 octobre 2010
TEMPORARY VALPARAISO
Mardi dernier, nos colocs nous ont emmené voir un concert à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Violeta Para. Le concert était plutôt moyen, par contre il a été succédé par la projection d'un documentaire réalisé par Vincent Moon, celui qui est à l'origine du projet Concerts à Emporter! Le film composé de 5 chapitres et d'un épilogue (si ma mémoire est bonne), alterne chansons joués cet été (austral) par des jeunes et non moins talentueux musiciens de la ville et des extraits d'un documentaire de 1962 sur la ville nommé À Valparaiso. Il est frappant, alors que le concert s'est tenu sur la place Anìbal Pinto, au pieds des cerros Alegre et Concepciòn, centre de la vie cosmopolite et expatriée de Valparaiso, que toutes les scènes du film se déroulent autour du port, qui est le centre populaire de la ville.
Si le documentaire de Moon, Temporary Valparaiso n'est pas disponible sur internet pour le moment (mais vous pouvez visionner le trailer en cliquant sur l'image au dessus!), À Valparaiso, lui l'est :
Le réalisateur est Hollandais cependant la voix off est française, avec un texte cinglant de Chris Marker, celui du court-métrage La Jetée . Étonnamment, la vie a très peu changée en l'espace de 40 ans. Si les voitures ont remplacé le travail harassant des chevaux, si les ascenseurs ne servent plus qu'a transporter les touristes (je ne connaît pas encore cette joie), s'il n'y a plus vraiment de problème d'eau, si le bâtiment du marché aux poissons est en travaux depuis six mois, la ville grouille toujours de marchants, son port est encore et toujours ce qui fait vivre ses habitants, on trouve toujours autant de cerf-volants et de joueurs de football dans ses rues...
En bonus, un concert à emporter de Fernando Milagros à Valparaiso, qui ne participe que passivement au documentaire, en buvant de la Cristal (voir l'homme en blanc de la photo-lien) et en faisant des coeurs. Cela vous fera une jolie balade à travers la ville.
mardi 22 avril 2008
John Cardiel
Je sais que c'est long, que personne ne va le regarder mais bon voici un petit documentaire sur John Cardiel, sa carrière de skateboarder, ses influences, ceux qu'il a influencé et sa convalescence. On peut croire que le skateboard est dangereux, certes ce n'est pas totalement faux, mais quand on voit ce mec qui a skaté comme un inconscient pendant plus de 15 ans, se retrouve en chaise roulante a cause d'un banal accident de voiture, on peut tout de même se poser des questions...
Il faut donc saluer l'immense motivation de cet homme auquel les médecins ne laissaient que peu de chance de remarcher un jour, qu'on a pu revoir curver dans un bowl ou en nose wheeeling pour une pub Vans..