dimanche 21 janvier 2007

Sous la fenêtre


Accords : Am - Am - Dm - Em - Am - Am - Dm - Em
F - F - Dm - Dm - C - Em - Am - Am

E|----0*--0-0-0---0*--0-0-0-|---1*-1-1-1--0*-0-0-0--|----0*--0-0-0---0*--0-0-0-|---1*-1-1-1--0*-0-0-0--|
B|----1*--1-1-1---1*--1-1-1-|---3*-3-3-3--0*-0-0-0--|----1*--1-1-1---1*--1-1-1-|---3*-3-3-3--0*-0-0-0--|
G|----2*--2-2-2---2*--2-2-2-|---2*-2-2-2--0*-0-0-0--|----2*--2-2-2---2*--2-2-2-|---2*-2-2-2--0*-0-0-0--|
D|---------2-2---------2-2--|--0----0---------------|---------2-2---------2-2--|--0----0---------------|
A|--0-----------0-----------|---------3--2------2---|--0-----------0-----------|---------3--2------2---|
E|--------------------------|-----------------0-----|--------------------------|-----------------0-----|

E|---1*-1-1-1-|---1*-1-1-1-|---1*-1-1-1--1*-1-1-1-|--0*--0-0-0-|--0*-0-0-0-|--0*-0-0-0-|--0*-0-0-0-|
B|---1*-1-1-1-|---1*-1-1-1-|---3*-3-3-3--3*-3-3-3-|--1*--1-1-1-|--0*-0-0-0-|--1*-1-1-1-|--1*-1-1-1-|
G|---2*-2-2-2-|---2*-2-2-2-|---2*-2-2-2--2*-2-2-2-|--0*--0-0-0-|--0*-0-0-0-|--2*-2-2-2-|--2*-2-2-2-|
D|---------2--|---------2--|-0-----0----0----2-3--|-------2----|-----------|------2-2--|------2-2--|
A|-------3----|-------3----|---------0------------|-3-------3--|-2------2--|-0---------|-0---------|
E|-1----------|-1----------|----------------------|------------|------0----|-----------|-----------|

"Je suis passé sous la fenêtre
Où elle peignait ses cheveux
Et je suis tombé amoureux
Devant cette pluie de paillettes

À l’improviste j'ai tenté
De faire dévier son miroir
Pour qu'il arrive sur ce trottoir
Où j'attendais qu'il me reflète

Je suis revenu le jour même
Et puis tous ceux qui ont suivi
Avec les phrases de mes nuits
Entrelacées dans des poèmes

J'y mêlais de l'adoration
De l'éloquence mais son mépris
Pour mes plus belles litanies
Me tailladait comme les veines

Je suis passé et revenu
Tellement de fois que l'habitude
Se transforma en lassitude
Jusqu'au jour où n'y pouvant plus

Je réunissais orgueilleux

En ribambelle en chapelet
Quelques alexandrins fourrés
Des plus beaux jurons que je sus

En arrivant sous la fenêtre
Je n'avais cure de lui plaire
En quelques rimes salutaires
J'allais lui faire mes adieux

Et quelle fut donc ma surprise
Une fois le discours accompli
De la voir offusquée pardi
Me tourner le dos et s'enfuir

"J'étais juste sous son balcon
Et sa jupe était si légère
Que le brusque déplacement d'air
Lui fit envoler ses jupons

Si vous saviez ce que j'ai vu
Je suis sûr que vous passeriez
Tous les jours avec moi chanter
Pour qu'elle vous montre son cul."

Karpatt

Tropique du Capricorne

KIF_5236

"Il n'est que de vomir l'âme et de la rendre une fois pour toutes ; le reste suit, sans l'ombre d'un doute, serait-ce au coeur du chaos"

Henri Miller

Babel


Vous êtes-vous déjà intéressé à la cause des choses, ou comment des événements qui sont passés en un éclair, une infime interaction avec l’univers, une obscure équation, se sont produits ou pas. Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se serait passé si les données de cette équation avaient été différentes, si vous n’aviez pas rattrapé in extremis votre planche de skateboard qui filait à toute allure vers la route, si le conducteur de la voiture dans votre angle mort n’avait pas eu le bon réflexe de donner un coup de frein quand vous avez changé de file ou encore si une personne bienveillante est venue vous rendre votre portefeuille qui s’est malencontreusement échappé de votre poche…
Alejandro Gonzales Inarritu nous offre avec ce film un bon aperçu de ce qui peut se passer dans ces cas-là et même pire. Le réalisateur de 21 Grammes nous offre à nouveau un portrait haut en couleurs de la société et du monde dans lequel on vit. Chaque personnage reflète une facette de notre personnalité chatouillant avec émotion notre sensibilité.
Une réalisation époustouflante, on est balancé avec fracas au quatre coins de la planète, d’une vie à l’autre. À voir, au même titre que 21 Grammes.


mercredi 3 janvier 2007

A la Rencontre de Forrester


A force d’écrire des critiques des films de Gus Van Sant je ne vais plus savoir quoi écrire, car c’est bien là le sujet de cet article. Donc voilà, ceux qui n’ont pas aimé Will Hunting n’aimeront sûrement pas ce film, ceux qui n’aiment pas le basket-ball non plus. Comme j’écris que sur les bons films, d’aucuns doivent se demander si je fais vraiment preuve de distinction, seulement voilà, lors d’une scène j’ai senti mon cœur s’emballer, vous savez comme quand vous allez vous battre dans la cour d’école avec le caïd de la classe pasqu’il s’est moqué de votre copine (vous ne voyez pas, mais si, le mecton un peu costaud, pasqu’il est trop gras et qui se croit tout permis pasque pasque tout le monde a peur de lui, ah ben voilà ça vous revient). Un film qui arrive provoquer de telles réactions chez le spectateur (des émotions, hein, pas des sursauts, c’est trop facile), sans évoquer la moindre histoire d’amour à l’eau de roses mérite qu’on y prête attention. Maintenant vous en avez peut-être rien à foutre du basket, que pour vous les mots n’ont pas de sens (d’ailleurs vous n’etes sûrement pas entrain de lire ceux-ci, et donc tout ce qui suit n’a plus d’intérêt), alors dites vous que vous verrez Busta Rhymes dans le rôle du frère, Sean Connery dans le rôle de Forrester, une jolie fille dans le rôle de Claire et peut-être même Matt Damon. Ce billet n’est pas bon mais il a le mérite d’être.