mardi 22 avril 2008

Vic Chesnutt - Sponge



Half Nelson

half nelsonOn gâche tout, tout le mal qu'on peut se donner pour construire quelque chose, tout est finalement gâché. C'est dommage, oui sauf quand c'est ce qu'on a construit de ses propres main, que l'on voit partir en fumée sous ses yeux, alors on souffre. On souffre d'une douleur languissante, de tout les instants, qui s'immisce au plus profond de soit et que l'on ne peut pas  effacer, ou presque. On peut tout au mieux la dissiper dans la fumée s'échappant d'une pipe à crack. La drogue est alors une "gomme" envisageable, et les films qui en parlent sont de plus en plus nombreux (il suffit de regarder les biopics...). On pourrait croire le sujet trop classique, délavé à force d'avoir été revêtu par les blockbusters, mais on peut encore être surpris. Surpris par un film sans fioriture, sans "stars" (a part peur être Ryan Gosling), mais des bons acteurs, un bon coup de caméra et un bonne dose de réalisme. Un prof se drogue pour oublier les lacunes du système éducatif où l'on pousse les élèves sur la voix de l'échec et l' ignorance, pour oublier ces repas de famille où l'on essaye de noyer dans l'alcool des valeurs et des idées que l'on arrive plus à défendre... En parallèle du film, un travail sur les idées reçues est bien présent et on se rends compte que les oppositions mènent la vie, par exemple ce ne sont pas forcément les"gens biens" qui ont les mains les plus propres et les "sales types" qui sont les plus heureux de ce qui leur arrive...

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Abgesaugt

La Garusse, Saint Christole, VAUCLUSE, le 17/04/08

monsanto

On est dans un joli coin de la France. Paumé comme il faut, chauffage au poêle à bois, pas d'internet, pas de télé (trop chiant de l'allumer), quand le radio ne grésille pas on peut écouter des tubes des années 80. Le matin on prend un bon gros p'tit dej', on va à Sault, on achète du bon pain puis on va juste à coté de la boulangerie dans un petite charcuterie-boucherie, une perle de l'artisanat comme on n'en fait plus. On peut y trouver une merveille de jambon aux herbes, tellement bon qu'on vendrait sa mère rien que pour une tranche (en tout cas moi je le ferais...). Une fois nos courses faites on lace nos godasses, on enfile nos polaire, on charge nos sacs et on se lance sur les sentiers rocailleux. On marche toute la journée, en s'arrêtant juste pour satisfaire nos estomacs gargouillants. Ce moment attendu depuis le matin voit nos douces victuailles se faire accompagner de petits fromages chèvre frais, au genièvre, aux olives au herbes... Le vente repus on repart. On à vite remarqué que l'on pouvais facilement rivaliser avec les cartes des restos du coin, alors le soir on se met derrière les fourneaux. On finit la soirée autour du poêle, la belle vie quoi... Seulement le matin en allant au marché, la radio à cessée de grésiller et ce n'est pas Ballavoine que l'on à entendu mais la présentatrice du journal annonçant que le projet de loi sur les OGM avait été adopté en deuxième lecture. Aujourd'hui il a plu, On n'est pas aller marcher.

John Cardiel

cardiel

Je sais que c'est long, que personne ne va le regarder mais bon voici un petit documentaire sur John Cardiel, sa carrière de skateboarder, ses influences, ceux qu'il a influencé et sa convalescence. On peut croire que le skateboard est dangereux, certes ce n'est pas totalement faux, mais quand on voit ce mec qui a skaté comme un inconscient pendant plus de 15 ans, se retrouve en chaise roulante a cause d'un banal accident de voiture, on peut tout de même se poser des questions...
Il faut donc saluer l'immense motivation de cet homme auquel les médecins ne laissaient que peu de chance de remarcher un jour, qu'on a pu revoir curver dans un bowl ou en nose wheeeling pour une pub Vans..