mardi 22 avril 2008

Half Nelson

half nelsonOn gâche tout, tout le mal qu'on peut se donner pour construire quelque chose, tout est finalement gâché. C'est dommage, oui sauf quand c'est ce qu'on a construit de ses propres main, que l'on voit partir en fumée sous ses yeux, alors on souffre. On souffre d'une douleur languissante, de tout les instants, qui s'immisce au plus profond de soit et que l'on ne peut pas  effacer, ou presque. On peut tout au mieux la dissiper dans la fumée s'échappant d'une pipe à crack. La drogue est alors une "gomme" envisageable, et les films qui en parlent sont de plus en plus nombreux (il suffit de regarder les biopics...). On pourrait croire le sujet trop classique, délavé à force d'avoir été revêtu par les blockbusters, mais on peut encore être surpris. Surpris par un film sans fioriture, sans "stars" (a part peur être Ryan Gosling), mais des bons acteurs, un bon coup de caméra et un bonne dose de réalisme. Un prof se drogue pour oublier les lacunes du système éducatif où l'on pousse les élèves sur la voix de l'échec et l' ignorance, pour oublier ces repas de famille où l'on essaye de noyer dans l'alcool des valeurs et des idées que l'on arrive plus à défendre... En parallèle du film, un travail sur les idées reçues est bien présent et on se rends compte que les oppositions mènent la vie, par exemple ce ne sont pas forcément les"gens biens" qui ont les mains les plus propres et les "sales types" qui sont les plus heureux de ce qui leur arrive...

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