Le skateboard et les enfants
L'avantage de skater par -3°C c'est qu'on se sent un peu maître du park ou du spot (ici il s'agit du park, quand on est à la campagne c'est quand même plus agréable, bon ok je manque de motiv' pour aller ailleur aussi... ça y est vous êtes content!) pour la simple est bonne raison qu'on est seul. Jusqu'au moment où arrivent 2 gosses (non pas des couilles, des enfants pour nos amis québéquois) l'un de 8 ou 9 ans et sa p'tite soeur. Et la le madness commence, ils font n'imp sur les modules (couvert d'une couche de givre de 2mm), le plus grand, un futur skater dans l'âme, balance des insanités toutes les deux minutes, alors que la p'tite court partout, manquant de se ramasser la frimouse par terre tout les pas et demi...
J'ai hésité à les virer, et oui je deviens un vrai grand (ou un vrai con, mais la frontière est si mince), pasque ils n'avaient pas le droit de squater là sans leur parents, et que j'avait vraiment pas envie d'en ramener un à l'hosto. Mais bon le temps que je réfléchisse à tout ça ils étaient partis, ouf!
Avec le recul je me dis que tout ca n'est pas leur faute, c'est vrai on ne choisit pas son éduction, et faudra pas s'étonner si ils brulent des voitures plus tard (bon, là j'exagère un peu...).
KEEP ROLLIN'
Tu sais on a tous était petit dans notre vie (sauf les plus petit que petit) on sait exactement qu\' embeter un sakter et pousser sa soeur a chacun de ses pas et demi fai malheureudement parti d un processus de socialisation. Alors violenter ses pauvres enfants n aurais fait qu empirer la situation te voyant deja nettoyage les traces de sang restantes imprimées gracieusement sur ta toute nouvelle planche. Cet enfant aurais appris que pour etre grand il faut etre le plus fort aussi bien physiquement que physiquement. Les enfants ontbesoin de voir que nous sommes faibles que nous ne savons pas nous protéger que nous faisons qu\'illusionné nos interlocuteurs par une mascarade de gestes simiesques. Voila donc l espoir de demain, c\'est l\'homme non pas briant intellectuellement mais amicalement, et dire qu\'il existe encore des gens assez poilus pour se sustenter naivement de cette phrase ridicule.
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