mercredi 3 octobre 2007

Dans la dèche à Paris et à Londres

KIF_0961

On passait sous un majestueux portique portant comme il se doit l’inscription Liberté, Egalité, Fraternité (les français placent ces trois mots un peu partout jusque y compris à l’entrée des postes de police)

Cela faisait une curieuse impression de voir que, malgré son âge et sa condition présente, elle continuait à porter une perruque d’un blond éclatant, à se mettre du noir aux yeux et à se maquiller comme une fille de vingt ans. Il faut croire que 78 heures de travail par semaine ne suffisent pas à étouffer toute envie de vivre chez l’être humain.

C’était la malnutrition et non quelque tare congénitale qui avait détruit en lui l’être humain

La question qui se pose est alors : pourquoi méprise-t-on les mendiants ? Car il est bien vrai qu’on les méprise universellement. Je crois quand à moi que c’est tout simplement parce qu’ils ne gagnent pas convenablement leur vie. Dans la pratique personne ne s’inquiète de savoir si le travail est utile, productif ou parasite, tout ce qu’on lui demande c’est de rapporter assez d’argent.

Georges Orwell

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