mercredi 4 mars 2009

Freeway

bathlight

A l’heure ou je tape ces mots, je devrais être en train de réviser pour un examen, un rattrapage, c’est pour dire. Encore une fuite. Aujourd’hui je préfère collectionner des petits objets, inutiles, mais cependant marrants par leur obsoléïté (je crois que je viens encore d’inventer un mot, je prie donc par la présente, les sages de l’académie française de m’excuser). Ces objets sont comme moi, usagés avant même d’avoir servi. Je ne sais pas ce que je ferais d’eux, de la même façon que je ne sais pas ce que je veux faire de moi. Je ne vais pas me plaindre, mes études m’intéressent un minimum, il y a des débouchés, enfin, il y avait avant la crise, mais je ne pense pas que ce soit irrémédiable. Est-ce que je peux continuer à fuir ? Est-ce que je serais à la hauteur, non pas de moi, mais d’eux, d’elle ? Est-ce que je peux passer ma vie à glisser le long des responsabilités, à me recueillir dans l’insouciance ? Est-ce que je peux continuer à hisser ma liberté au dessus de la réussite professionnelle ? Si quelqu’un à la réponse à toutes ces questions qu’il ne me la fasse pas savoir.

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