mardi 3 avril 2007
dimanche 25 mars 2007
Voyage au bout de la nuit
"Tant que le militaire ne tue pas, c'est un enfant. On l'amuse aisément. N'ayant pas l'habitude de penser, dès qu'on lui parle il est forcé, pour essayer de vous comprendre, de se résoudre à des efforts accablants"
Céli ne
samedi 24 mars 2007
Essaye Moi

Comment faire une comédie romantique ou chaque pas de plus dans le film vous fait regretter avec une douce amertume de ne plus avoir dix ans ? Prenez un enfant qui a oublié de grandir, en la personne de Pef (Pierre-François Martin-Laval), son père spirituel, Pierre Richard, duquel il a hérité les yeux du bleu de l’innocence. Faite les mijoter avec une petite fille qui a oublié de le rester, Julie Depardieu, pendant 1h20 et vous obtiendrez un savoureux film avec des étincelles d’Amélie Poulain et des reflets de Roberto Benigni. À consommer avec des yeux d’enfants.
samedi 17 mars 2007
Identité en Crescendo

J’en avais entendu parler…
Mais entendre parler de quelqu’un est toujours et de loin bien différent de le rencontrer ou à défaut d’écouter ce qu’il a à dire. Rocé à des tas de choses à dire, et, histoire de les mettre en valeur, il s’est entouré de gens talentueux notamment Gonzales, et de nombreux musiciens de jazz. Très bon album de rap qui rappelle étrangement celui évoqué dans un billet précédent (le tout dans une jolie pochette).
samedi 10 mars 2007
A re-bruce poils
Le petit Cédric a vécu une enfance fleurie au pays du sapin et des bonbons en boîtes rondes. Un beau matin, il revêtit le pseudonyme de Bruce (prononcez “brousse”) car ce genre d’accoutrement nominal est signe de mystère, et lui-même sait bien que c’est du mystère que naît l’art. Il s’est mis très tôt à pratiquer la trifouilleuse à six cordes, instrument dont l’apprentissage est long et fastidieux surtout lorsqu’on s’y prend seul. Il a malgré tout persévéré, et même percé tout court, pour embrocher l’admiration de son entourage. Depuis il s’est attaqué à d’autres instruments notamment le double piano portatif à air brassé et sifflet multinote en barre. Tout en griffonnant ses poésies grésillantes enrobées de fleurissantes cacophonies échappées de ses doigts fertiles qu’il nous a servi à travers son premier album et qu’il nous ressert ici avec le second, il manifeste, par ailleurs, une étrange obsession à peinturlurer des tas de bout de toile ou de bois, avec un certain goût des belles choses. Cet elfe atypique et hétéroclite mérite d’être croisé une fois dans sa vie (dans le sens horaire, s’il vous plaît) pour ne plus jamais s’en décroiser.
dimanche 4 mars 2007
Quand ça déraille
Pour le coup, je m’y prends un peu tard, mais le sujet me tient à cœur. Vous avez sûrement entendu parler de l’accident de train qui a eu lieu en Angleterre, le déraillement du train à grande vitesse Virgin qui a miraculeusement fait un mort et une dizaine de blessés. Mais si, on n’a pas arrêté de monter Sir Richard Branson, le multimilliardaire qui ne loupe pas une occasion de faire son flambeur devant les caméras. L’accident serait dû aux aiguillages (oui, quand y manque des pièces, ça marche tout de suite moins bien…). Notons que le chemin de fer anglais est privatisé depuis quelques années ce qui signifie que les trains qui roulent font partie de compagnies privées, privées au même titre que la compagnie qui s’occupe de l’entretien des voies, qui est en l’occurrence mise en causes ici. Personnellement j’ai toujours pensé que sécurité et profits ne font pas bon ménage ce qui n’est pas le cas du libéralisme. Je crains d’autant plus que dans 10 ans (voir moins), ce genre d’accident se produise aussi en France, car la machine de la privatisation est bien lancée du côté des trains de marchandises, la populace ne se doute de rien, la direction faisant preuve de beaucoup de discrétion. La populace est bien sur révolté par l’accident Anglais, mais la populace s’indigne des grèves (non mais, Madame Jambié), ignorant qu’elles n’ont pas tous pour but de sauvegarder l’avantage des retraites à 50 ans, mais que derrière celles-ci se trouvent des gens qui sacrifient leurs salaires pour essayer sortir la tête de l’eau le Chemin de Fer Français. Essayez de faire l’effort de lire les tracts et d’y réfléchir, après vous pourrez gueuler si ça vous chante, ou chanter si ça vous gueule, mais là je m’égare…
vendredi 23 février 2007
Gateau au biscuit (et au chocolat)
- Oeufs
- biscuits
- sucre semoule
- tablette de chocolat
dimanche 18 février 2007
Les temps changent
"J'te parle du temps du salut dans la rue, de la simplicité, mais cela n'existe plus. "Sans blague !". Les gens s'affichent comme des tags, on drague même avec un phone portable."
L'égoïste romantique
"Samedi.
On croit qu'en vieillissant on s'endurcit mais c'est faux : on tombe amoureux tous les jours, au détour d'un regard au son d'un rire cristallin dont le coeur se souvient. Simplement on se retient parce qu'on sait où cela mène."
"Vendredi.
De plus en plus, je m'aperçois que j'incarne tout ce que je critique. Il ne faut pas me le reprocher : c'est probablement la seule chose intéressante chez moi. Si je suis tout ce que je déteste, c'est parce que j'estime qu'il est trop facile de critiquer autre chose que ce qu'on est."
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"On aime les êtres que lorsqu'ils nous rejettent ou nous échappent"
lundi 12 février 2007
Gibraltar
Si je vous parle de Brel et de Loïc Lantoine, du piano de Nina Simone, vous me suivez, mais si je continue en vous parlant de Solaar et d’Akhenaton, là vous vous demandez où vous allez. Ça faisait très longtemps que je n’avais pas entendu de rap aussi bon, des phrases aussi bien écrites, justes et pleines d’une réelle réflexion. Le rap a bel et bien pris la direction du caniveau, mais il semble que certains bics tentent de lui tracer un retour sur le plancher des trottoirs.
samedi 10 février 2007
Connie
Syd Matters
La Marseillaise

Il y a deux ou trois semaines, un dimanche, j’étais à table quand mes cousines qui sont en primaire ce sont mises à chanter la Marseillaise. J’ai eu un pincement au cœur, ce qui ne pas empêcher de me resservir du pot au feu, mais bon… Il est vrai que je suis loin d’être l’exemple du parfait patriote, et du plus loin que je puisse me souvenir la seule Marseillaise que je n’ai jamais entendue est celle de Gainsbourg. Coïncidence, ou pas, en cherchant les paroles des chansons qui ont bercé mon enfance, à part Gainsbourg, je suis tombé sur le site de l’association de Graeme Allwright. Pour ceux qui ne connaîtraient pas Graeme Allwright c’est un chanteur d’origine néo-zélandaise, qui débute sa carrière de chanteur en France dans les années 60. Chanteur à la fois très engagé et très réservé, il à toujours eu peur que les médias déforment les messages portés par ses chansons. Il a aussi participé à faire connaître le chanteur canadien Léonard Cohen en traduisant une partie de ses chansons .Il s’insurge donc sur le caractère belliqueux et violent des paroles de la Marseillaise et veut grâce a son association faire pression pour en changer les paroles.
Syd Matters

Un moment d’intense mélancolie, ce genre de mélancolie qui n’a pas de fin. On s’y sent enveloppé comme dans la brume, on a froid mais ce n’est pas désagréable. La douce sensation de ne plus rien contrôler s’est emparé de notre esprit, toutes les responsabilités, les pressions se sont envolées. Une tranquillité lancinante, feutrée et grise.
























