Canon EOS 400D - 35/105
Montmartre, Paris, 2007
Bords de Seine, Paris, 2007
"J'te parle du temps du salut dans la rue, de la simplicité, mais cela n'existe plus. "Sans blague !". Les gens s'affichent comme des tags, on drague même avec un phone portable."
"Vendredi.
De plus en plus, je m'aperçois que j'incarne tout ce que je critique. Il ne faut pas me le reprocher : c'est probablement la seule chose intéressante chez moi. Si je suis tout ce que je déteste, c'est parce que j'estime qu'il est trop facile de critiquer autre chose que ce qu'on est."
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"On aime les êtres que lorsqu'ils nous rejettent ou nous échappent"

Il y a deux ou trois semaines, un dimanche, j’étais à table quand mes cousines qui sont en primaire ce sont mises à chanter la Marseillaise. J’ai eu un pincement au cœur, ce qui ne pas empêcher de me resservir du pot au feu, mais bon… Il est vrai que je suis loin d’être l’exemple du parfait patriote, et du plus loin que je puisse me souvenir la seule Marseillaise que je n’ai jamais entendue est celle de Gainsbourg. Coïncidence, ou pas, en cherchant les paroles des chansons qui ont bercé mon enfance, à part Gainsbourg, je suis tombé sur le site de l’association de Graeme Allwright. Pour ceux qui ne connaîtraient pas Graeme Allwright c’est un chanteur d’origine néo-zélandaise, qui débute sa carrière de chanteur en France dans les années 60. Chanteur à la fois très engagé et très réservé, il à toujours eu peur que les médias déforment les messages portés par ses chansons. Il a aussi participé à faire connaître le chanteur canadien Léonard Cohen en traduisant une partie de ses chansons .Il s’insurge donc sur le caractère belliqueux et violent des paroles de la Marseillaise et veut grâce a son association faire pression pour en changer les paroles.

Un moment d’intense mélancolie, ce genre de mélancolie qui n’a pas de fin. On s’y sent enveloppé comme dans la brume, on a froid mais ce n’est pas désagréable. La douce sensation de ne plus rien contrôler s’est emparé de notre esprit, toutes les responsabilités, les pressions se sont envolées. Une tranquillité lancinante, feutrée et grise.

"Il n'est que de vomir l'âme et de la rendre une fois pour toutes ; le reste suit, sans l'ombre d'un doute, serait-ce au coeur du chaos"

Vous êtes-vous déjà intéressé à la cause des choses, ou comment des événements qui sont passés en un éclair, une infime interaction avec l’univers, une obscure équation, se sont produits ou pas. Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se serait passé si les données de cette équation avaient été différentes, si vous n’aviez pas rattrapé in extremis votre planche de skateboard qui filait à toute allure vers la route, si le conducteur de la voiture dans votre angle mort n’avait pas eu le bon réflexe de donner un coup de frein quand vous avez changé de file ou encore si une personne bienveillante est venue vous rendre votre portefeuille qui s’est malencontreusement échappé de votre poche…
Alejandro Gonzales Inarritu nous offre avec ce film un bon aperçu de ce qui peut se passer dans ces cas-là et même pire. Le réalisateur de 21 Grammes nous offre à nouveau un portrait haut en couleurs de la société et du monde dans lequel on vit. Chaque personnage reflète une facette de notre personnalité chatouillant avec émotion notre sensibilité.
Une réalisation époustouflante, on est balancé avec fracas au quatre coins de la planète, d’une vie à l’autre. À voir, au même titre que 21 Grammes.

A force d’écrire des critiques des films de Gus Van Sant je ne vais plus savoir quoi écrire, car c’est bien là le sujet de cet article. Donc voilà, ceux qui n’ont pas aimé Will Hunting n’aimeront sûrement pas ce film, ceux qui n’aiment pas le basket-ball non plus. Comme j’écris que sur les bons films, d’aucuns doivent se demander si je fais vraiment preuve de distinction, seulement voilà, lors d’une scène j’ai senti mon cœur s’emballer, vous savez comme quand vous allez vous battre dans la cour d’école avec le caïd de la classe pasqu’il s’est moqué de votre copine (vous ne voyez pas, mais si, le mecton un peu costaud, pasqu’il est trop gras et qui se croit tout permis pasque pasque tout le monde a peur de lui, ah ben voilà ça vous revient). Un film qui arrive provoquer de telles réactions chez le spectateur (des émotions, hein, pas des sursauts, c’est trop facile), sans évoquer la moindre histoire d’amour à l’eau de roses mérite qu’on y prête attention. Maintenant vous en avez peut-être rien à foutre du basket, que pour vous les mots n’ont pas de sens (d’ailleurs vous n’etes sûrement pas entrain de lire ceux-ci, et donc tout ce qui suit n’a plus d’intérêt), alors dites vous que vous verrez Busta Rhymes dans le rôle du frère, Sean Connery dans le rôle de Forrester, une jolie fille dans le rôle de Claire et peut-être même Matt Damon. Ce billet n’est pas bon mais il a le mérite d’être.