lundi 6 avril 2009

Peinturlure et jus de calamar

Retrouvez vous seul, autant que l’on puisse l’être à la campagne du moins, sans réelle obligation professionnelle, une connexion internet poussive et un set d’aquarelle encore inexploité.

statuelette.jpg coca.jpghomme adipeux.jpgfille de demi profil.jpg  

Aquarelle et encre de chine pour la statuette, la bouteille de coca (non, je ne fais pas du pop-art!), et l’homme adipeux.

Encre de chine pour la fille, la technique consiste à humidifier le dessin et a repasser les traits que l’on veut “flouter”, et non à humidifier le dessin encore frais, comme je l’ai cru au début…

samedi 4 avril 2009

La planche de slalom rose

planche plastique1.jpg Planche plastique2.jpg

Il y a quelque mois, bientôt un ans, tiens, j’ai trouvé cette planche de slalom dans une brocante, avec des roues en forme de rouleau de PQ roses et moles (comme on en trouve sur ce genre de planche, d’ailleurs). Elle était en assez bon état, hormis l’autocollant au motif de tapisserie à fleurs des année 70 qui la recouvrait et une roue qui ne tournait plus très rond. Alors après avoir passé un bon bout de temps a rénover les roulements, qui d’ailleurs sont d’une conception assez archaïque (bagues extérieures embouties, bagues intérieures vissées sur l’axe, sans cage à bille) je me suis rendu compte que le problème de la roue étais irrécupérable (à moins de trouver de la résine, ou une nouvelle roue), les logements des roulement se sont dilatés très probablement à cause de la chaleur. J’ai donc monté des roues "classiques”. Sachant que les roues d’origines étaient plus de deux fois plus large cela à considérablement réduit l’empattement du skateboard… ah oui, j’ai oublié de préciser, on ne le vois pas bien sur la photo que l’engin fait une cinquantaine de centimètre de long et moins de quinze centimètre au plus large. Donc je me retrouve avec une planche qui pour une hauteur à peu près équivalente à un skateboard classique est environ trois fois moins large! je peux vous dire que les sensations sont bizarres, l’appareil se retourne très facilement, mais c’est vraiment très marrant. Les tricks sont assez limité, no-comply avec précaution, varial, les ollies ne ressemblent plus à des ollies, power-slides en tout genres, ah oui, et les flips, voire même plus facilement les double ou triple flips, à cause de l’équilibrage assez linéaire de l’objet. En gros j’ai l’air d’un hippie un peu gay mais je m’amuse bien!

PS : il faudrait quand même que je la grippe ce serait plus stable…

jeudi 19 mars 2009

Rôti de porc farci aux pruneaux

roti

Il vous faut un bon gros morceau de rôti, des pruneaux (j'en avais pas assez, j'ai mis des raisins sec aussi), des pignons de pin (j'en avais pas de nouveau, j'ai mis des noix et du pain de mie, même pire, du pain à hamburger, ouh, la honte!), des oignons et de l'échalote, des carottes et du lard. Pour les quantités c'est toujours pareil, vous regardez la taille de votre viande, de vos plats, et de comme vous aimez.

Maintenant on commence les hostilités : dénoyautez les pruneaux et faites en une purée avec un oignon, une échalote et les pignons de pin. Tapissez-en l'intérieur de votre rôti, ficelez. Saisissez la viande sur tout ses côtés. Enlevez-la de la casserole, faites revenir le reste des légumes (oignons, échalotes et lard, oui, le lard est un légume!), remettez y la viande, le bouquet garni (en l'occurence moi j'ai trouvé que du thym et de la sauge dans ce qui me reste de jardin), couvrez le tout avec du bouillon, au moins jusqu'à la moitié de la viande, laissez mijoter pendant une heure à bouillon doux.

Une heure avant de servir, enfournez la viande sur lit de légume, avec le reste de farce en pommade (gardez le bouillon pour les vermicelles!) au four pendant une heure à 180°C.

Bon app'

Just like a woman

mercredi 18 mars 2009

Incongruité technologique

Capture01

Je n'ai quand même pas poussé le vice jusqu'à prendre la photo en argentique...

mercredi 4 mars 2009

Freeway

bathlight

A l’heure ou je tape ces mots, je devrais être en train de réviser pour un examen, un rattrapage, c’est pour dire. Encore une fuite. Aujourd’hui je préfère collectionner des petits objets, inutiles, mais cependant marrants par leur obsoléïté (je crois que je viens encore d’inventer un mot, je prie donc par la présente, les sages de l’académie française de m’excuser). Ces objets sont comme moi, usagés avant même d’avoir servi. Je ne sais pas ce que je ferais d’eux, de la même façon que je ne sais pas ce que je veux faire de moi. Je ne vais pas me plaindre, mes études m’intéressent un minimum, il y a des débouchés, enfin, il y avait avant la crise, mais je ne pense pas que ce soit irrémédiable. Est-ce que je peux continuer à fuir ? Est-ce que je serais à la hauteur, non pas de moi, mais d’eux, d’elle ? Est-ce que je peux passer ma vie à glisser le long des responsabilités, à me recueillir dans l’insouciance ? Est-ce que je peux continuer à hisser ma liberté au dessus de la réussite professionnelle ? Si quelqu’un à la réponse à toutes ces questions qu’il ne me la fasse pas savoir.

vendredi 13 février 2009

Afroca


Musique de Ray Barbee, images de Jon Humphries

La vidéo qui suit est un extrait de Ban This, une vidéo Powell-Peralta sortie en 1989. C'est la part du même Ray Barbee, il y a 20 ans...

Cette part a été filmée d'une traite, en suivant le jeune Ray sur ses spots favoris. C'est un état d'esprit qu'on a de plus en plus de mal à retrouver dans les vidéos actuelles, qui ne sont plus qu'une compilation de tricks les plus techniques ou les plus gros possibles...

(Notez qu'il est habillé de la même façon du début à la fin, pas de chaussures assorties à la planche, pas de t-shirt assorti au spot...)