lundi 3 mai 2010

Grippe suisse

Aujourd'hui je suis allé m'acheter une nouvelle board, comme je vis en allemagne, je me suis dis je vais essayer de me trouver une board allemande, quelque chose de local et pas cher. J'ai peiné a me trouver quelque chose en 7,875 pouces, les allemands semblent préférer les planches en 7,75, ce qui était aussi mon cas avant de remarquer qu'à la fin de leur vie mes planches finissaient par perdre une taille. Après avoir presque craqué pour une board Enjoy, au shape sûrement à double tranchant mais définitivement original, je me suis trouvé une planche Emillion, au graphisme très laid : écriture rouge sur fond noir et blanc, strillé d'argenté et de rose. Je crois que ça se passe de photo, il y a juste les plys multicolore qui sont bien sympa.

Enfin bref, le grip que l'on m'a donné avec est visiblement un grip suisse, comme pourrait l'attester son nom "Swisstek", d'assez bonne facture et très épais. Chose intéressante, dont je n'ai pas tout de suite compris l'utilité, c'est qu'il est parsemé de trous. En fait cela permet l'évacuation de l'air lors de la pose, et évite de se ruiner la peau des pouces pour enlever les bulles. Malin les Helvetes!

swissgrip 1  swissgrip 4

Reste du grip, et gros plans sur les trous.

dimanche 2 mai 2010

samedi 1 mai 2010

Circle Board

Mark Gonzales et sa Circle Board, à 6h du mat', Tocadéro, Paris.

Une autre vidéo de Thomas Campel, cherchez, vous la trouverez aussi.
Musique de John Coltrane, opus éponyme.

Commentaire

metro 2

Récemment je me suis mis à réagir sur les les article que je pouvais lire sur internet, après l'avoir fait sur des sites artistiques et culturels, j'ai commencé à commenter des sujets d'actualité plus sérieux. Je le fais comme ça, à chaud, en coup de vent, au boulot entre deux conceptions informatiquement assistée. Alors voila, je ne passe pas beaucoup de temps à me relire, l'orthographe et la grammaire n'ont jamais été mon fort, les fautes de frappes sur un clavier germanique sont monnaie courante, mais j'essaye de faire un effort. C'est quand je lis les réactions à mes commentaire que je suis sidéré, je peux à peine me concentrer sur le sens du message, tellement le style smsotélégraphié est insupportable.

Exemple (cliquez sur le commentaire pour avoir le contexte):

"Google est écologique...Donc le papier...Puis ils ne s'intéresse pas vraiment au nombre de personne sur leur route...Je ne vois pas ou est le mal...Communiqué plus...Certes tu peu le pensé mais combien de Français s'en fiche éperdument que l'on voit qu'ils possède une box...( pour preuve presque tous le monde ne montrerais pas son réseau... hors ce n'est pas le cas)Chez moi il y a pas exempleAxa qui est en réseau...3 free (dont 4 hotspot)4 numéricable3 livebox3 inconnus (non cachés genre Homer, marguerite,...)1 seul cachés...Un seul non protégé...Le reste est à majorité en WEP... (même AXA...)"

Je me demande comment on peut imaginer que son commentaire puisse être pris au sérieux dans ces conditions, c'est quand même le but d'une réaction au final. Et puis c'est pas dur d'essayer des faire des phrases, ça prends pas des heures. Et puis un -s oublié, c'est pas préoccupant, une erreur entre le conditionnel passé ou le plus-que-parfait, ça passe, mais lorsqu'on n'y trouve plus aucun sens, ça devient grave quand même. Enfin bref, cette expérience m'a rappelé douloureusement pourquoi je ne lisais plus les commentaires sur internet : pour éviter de lire des propagandes fachistes d'une minorité française grandissante, de quoi m'énerver pour la journée, et ce genre de messages illisibles; parfois même les deux mélangé, le comble...

Geschwister

Geschwister.jpg

Stylo bille, 2010

jeudi 15 avril 2010

Les piétinements

"Pour mon oeil intérieur elles forment le lieu commun des occupations de l'étudiant moyen : il se débat entre la peur de sollicitations qu'il a et de la montagne de soucis qu'il s'invente, ceux-là mêmes résultant du petit nombre de sollicitations qu'il parvient à obtenir après de fermes batailles."

"La peur l'ennui rappelle les obligations les plus fines de l'existence. Que ferions-nous pas contre l'ennui?"

"Des homme de petites tailles ayant marqué l'histoire ont séduit des femmes assez grandes. Des hommes de petite taille n'ayant pas marqué l'histoire, n'ont pas séduit de femmes assez grandes. Passons."

Guillaume Noyelle

Petit commentaire, pour changer, Guillaume Noyelle relate dans ce livre ses impressions de jeune étudiant expatrié (entre Glasgow et Londres pour finalement revenir à Paris) avec beaucoup de franchise et une plume assez acérée. Cette plume ne se contente d'ailleurs pas seulement d'être acérée puisque qu'elle est aussi de très bonne facture, du moins à mon goût, surtout pour la vingtaine d'année qu'elle devait avoir à l'époque.

Passons mes impressions, le jeune Noyelle, outre le fait d'avoir étudié à l'étranger fait du skateboard, il en parle d'ailleurs dans son livre, sans en faire l'objet principal (heureusement). La preuve en image avec un petit film promotionnel pour un long moyen métrage nommé Qui sera le maître? réalisé par Sylvain Robineau (réalisateur de ces courts métrages). Le discours fort intéressant est tenu par Raphael Zarka (sorte d'historien du skateboard) et le skateur au t-shirt rouge n'est autre que notre jeune écrivain.

jeudi 1 avril 2010

The End

IMG_0831
06/11/2006 - 01/04/2010
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"Les premières goutes de la pluie naissante tombent sur mes joues comme les larmes qui n'ont pas coulées lors de notre adieu éphémère."
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"Ce week-end on aura pas trop le temps de faire autre chose que ce qu'on a prévu de faire."
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"Parfois on se sent si bien, c'est à se demander si Dieu n'existerai pas."
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"On a souvent plus à offrir aux gens qu'a perdre soi-même."

Dark Night of the Soul


Dark Night of the Soul est un album de feu Sparkelhorse et Danger Mouse, déjà connu pour avoir produit le deuxième album de Gorillaz et le dernier album des Black Keys. Le CD qui a bien faillit ne pas voir le jour à cause d'une dispute avec EMI que je ne détaillerai pas ici, est accompagné d'un livre de 100 pages de photos de David Lynch (d'ici mai, on ne pourra le trouver qu'avec un CD vierge), est en téléchargement en cliquant sur la photo dudit Monsieur.

Escargot

Raquettes Guery 4

J'ai l'impression de mettre des années à faire les choses. J'ai mis des années à remplir ce carnet, sans prendre particulièrement soins de choisir ce que j'y mettais, j'ai mis des mois a remplir ma première pellicule 36 poses, mois auxquels ce sont ajoutés de nombreux autres avant de la tirer et des semaines pour développer 5 photos. J'ai mis peut-être un ans à me décider à prendre des Polaroïds, et encore plusieurs mois pour m'acheter des films à partir du moment où j'ai trouvé mon appareil en brocante. J'ai mis des semaines avant de commencer à barbouiller des aquarelles, semaines qui se seraient transformées en mois si l'on ne m'avais pas forcé la main à coup de cadeaux. Je ne sais pas si la lenteur est une qualité, si elle permet la maturation des idées ou favorise leur dilution dans un processus inconscient de procrastination, mais j'ai l'impression d'avoir été forgé par elle. Aussi longtemps que je puisse me souvenir j'ai toujours été lent. En primaire je mettais une éternité à remplir mes lignes d'écriture, à tels point que je devais les terminer pendant les récréations. Cette éternité faisait cependant figure de seconde en face du temps mis pour écrire mes rédactions de 15 lignes. Sans parler des heures passées pour apprendre un quatrain d'une poésie. Je traînais ma flegme sur les bancs d'école mais aussi en société. Je voyais courir mes camarades courir après la vie et ses expériences frissonnantes, et tandis qu'eux multipliaient leurs copains, embrassaient leur première amoureuse, moi comme à mon habitude, voyant le fossé se creuser entre eux et moi, attrapais nonchalamment une pelle et me mettais à l'ouvrage pour prêter main forte à mon isolement. Je crois que la seule chose pour laquelle je n'ai jamais été rapide est pour baisser les bras.

Encre argentique

OrlaneOrlane encre.png

Photo argentique, encre sur papier, 2009-2010

samedi 27 mars 2010

La Peste

Kyleestwood 40

"Une manière commode de faire la connaissance d'une ville est de chercher comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt."

"Oui on dort à cette heure là et cela est rassurant puisque le grand désir d'un coeur inquiet est de posséder interminablement l'être qu'il aime ou de pouvoir plonger cet être dans un sommeil sans rêve qui ne puisse prendre fin qu'au jour de la réunion."

"Il faut bien le dire, la peste avait enlevé à tous le pouvoir de l'amour et même de l'amitié, car l'amour demande un peu d'avenir, et il n'y avait plus pour nous que des instants."

"Car penser réellement à quelqu'un c'est y penser minute après minute, sans être distrait par rien, ni les soins du ménage, ni la mouche qui vole, ni les repas, ni une démangeaison. Mais il y a toujours des mouches et des démangeaisons."

Albert Camus

dimanche 14 mars 2010

Soy Panday

J'ai eu la surprise de découvrir, au détour d'internet, que M. Soy Panday, dont j'ai déja évoqué dans mes précédents billets deux courts métrages de bonne qualité, Cul de sac (avec le making of!) et PARISien (en version longue!), avait été particulièrement actif ces derniers temps. Je suis d'abord tombé sur une part assez sympa en duo avec son partenaire, coloc, acolyte et plus si affinité, Vivien Feil, tournée en super 8 (je vous invite donc à cliquer ici , vous y trouverez la vidéo et les interviews assez représentative de la personnalité des deux énergumènes).

En épluchant les vidéos je suis tombé sur une court métrage assez comique : A day in the life of Soy Panday


Une sorte de documentaire jet-setté du personnage, où on ne le vois non pas seulement cruiser avec une magnifique board à tail carré, mais réaliser de bon 3-6 flips et kick flips bien poppés avec... J'ai par la même occasion découvert que les dessins qui couvraient ses moleskines étaient devenus peintures et qu'il avait joint le collectif artistique Human Pyramids :


Cliquez sur la photo pour voir plus de dessins!

Dans la même veine humoristique que A day in the life of Soy Panday, vous pouvez jeter un oeil à Into the Wild Suédé , parodie d'Into The Wild assez marante (j'ai une préférence pour la scène des sous-pulls en acrylique...), ou encore Logjammin', divagation sur le sexe... Tous ces courts métrages sont réalisés par Sylvain Robineau.

Ah oui, comme tout artiste qui se respecte Soy Panday à un article Wikipedia qui lui est dédié (hé oui, tout ce que vous avez lu au dessus était inutile...).